Le sommeil peut-il aider une équipe de F1 à aller plus vite ?
La Formule 1 est un sport d’équipe. Pour gagner, chaque personne doit donner le meilleur d’elle-même, alors le sommeil peut-il aider une équipe de F1 à aller plus vite ? Avec un calendrier de 23 courses réparties sur toute la planète, les difficultés pour maintenir chacun au plus haut niveau de performance sont évidentes.
Ci-dessous, quatre membres de l’équipe Mercedes qui jouent un rôle essentiel pour relever ces défis expliquent ce qu’il faut pour concourir tout au long de la saison 2023 de F1 éprouvante, en mettant l’accent sur le bien-être et la performance humaine.
“Quand on parle de bien-être, on évoque trois éléments principaux : physique, mental et récupération,” explique Chris Armstrong, responsable du programme de bien-être chez Mercedes. “D’un point de vue physique, nous voulons nous assurer que les membres de l’équipe sont physiquement actifs, au travail comme à la maison. Sur le plan mental, nous voulons nous assurer que tous les membres de l’équipe sont heureux mais aussi capables de se concentrer. En ce qui concerne la récupération, nous nous concentrons sur deux domaines clés : tout d’abord la charge de travail – nous nous assurons que les gens ont suffisamment de repos et de récupération pour faire leur travail – et ensuite la nutrition et l’hydratation.”
Avec une grande variété de rôles ayant des exigences différentes, adapter l’approche est primordial. Ron Meadows, directeur sportif, est responsable de l’équipe de mécaniciens qui voyage pour les courses. “La santé et le bien-être sont très importants pour traverser un calendrier aussi long. La saison commence en février avec 23 courses et plusieurs essais, et se termine en novembre. Nous devenons une famille qui se soutient.”
Les membres de l’équipe qui soutiennent à distance depuis Brackley ne sont pas épargnés par ces défis. Les cycles de sommeil doivent être régulièrement adaptés, en particulier pour des courses comme celle d’Australie. “Nous avons des conseils très précis du point de vue scientifique, notamment sur le sommeil, la nutrition, sur comment s’adapter au mieux – quand commencer à manger, à quel moment changer de rythme et dans quelle mesure – pour se caler sur le fuseau horaire australien,” explique Dominique Riefstahl, responsable des opérations de support course à l’usine.
Et qu’en est-il des pilotes ? Aleix Casanovas, coach performance de George Russell, ajoute : “Chaque course est différente. Nous allons sur différents continents et le décalage horaire complique les choses… L’Australie représente un gros changement de fuseau horaire pour nous. Nous commençons à nous préparer à l’avance, nous adaptons un peu le travail sur le corps, puis nous utilisons beaucoup la lumière et l’obscurité pour nous adapter.”
L’équipe Mercedes utilise de nombreuses autres méthodes pour optimiser la performance humaine. “Nous sommes une équipe de haute performance, qui repousse toujours les limites dans tout ce que nous faisons,” affirme Chris Armstrong.
Regardez : Le sommeil peut-il aider une équipe de F1 à aller plus vite ?
Traduit à partir de l’article anglais “Can Sleep Help An F1 Team Go Faster?“